À l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, qui se déroule du 19 au 25 avril, nous remercions nos 22 000 bénévoles de partout au Canada en présentant certaines de leurs histoires. Leur soutien indéfectible aide les athlètes d’Olympiques spéciaux et leurs familles à acquérir la confiance, la détermination et la force de relever tous les défis, dans le sport comme dans la vie.
NOUS VOUS PRÉSENTONS JAYNE BURTON
Jayne Burton, de Langley, est bénévole d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique depuis dix ans. À l’époque, elle s’était portée bénévole pour aider son fils Christian, athlète d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique – Langley, puis elle a accepté le rôle de co-coordonnatrice locale. Jayne fait preuve d’un sens de l’organisation exceptionnel et d’un dévouement sans bornes, tant pour Olympiques spéciaux Colombie-Britannique que pour les autres groupes et organisations dont elle fait partie.
Les membres de sa famille et elle, qui vivent au quotidien avec un athlète d’Olympiques spéciaux, font partie intégrante d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique.
Voici ce qu’elle nous a confié : « Je suis devenue bénévole parce que mon fils, Christian, a une déficience intellectuelle, est autiste.
Olympiques spéciaux a des effets très positifs sur tous les plans de sa vie. Avant de se joindre à Olympiques spéciaux, il n’avait pas d’amis.
Maintenant, il organise des fêtes, participe à des événements et a été désigné photographe officiel de notre conseil des athlètes. Pour la première fois de sa vie, il se sent accepté et éprouve un sentiment d’appartenance.
Pour un parent, cela n’a pas de prix. Mon époux et ma fille sont également bénévoles; Olympiques spéciaux a changé la vie de tous les membres de la famille. »
1. Quand et pourquoi avez-vous choisi de participer au mouvement d’Olympiques spéciaux?
Je suis bénévole d’Olympiques spéciaux à Langley depuis environ 10 ans. J’ai commencé à faire du bénévolat pour aider mon fils.
Christian a 25 ans et est autiste. Il est très amical, extraverti et athlétique. Mon époux et moi avons cherché longtemps à inscrire Christian à un programme sportif qui lui permettrait de faire partie d’une équipe. Nous avons essayé plusieurs options destinées à des « enfants typiques », mais il ne s’intégrait tout simplement pas aux groupes. Il avait les habiletés athlétiques requises, mais les autres ne l’acceptaient pas; il s’en est très vite rendu compte.
Après un match de tee-ball qui s’est terminé en larmes, je me suis dit qu’il existait certainement une organisation qui l’accepterait pour la personne qu’il est.
Une amie, dont le fils a aussi un trouble du spectre de l’autisme, m’a suggéré Olympiques spéciaux. Elle m’a expliqué que son fils accomplissait d’excellents progrès, se faisait de nombreux amis et, pour la première fois de sa vie, prenait plaisir à faire du sport.
Quand Christian et moi sommes arrivés à la soirée d’inscription, des athlètes sont immédiatement venus l’accueillir. Des parents et des bénévoles m’ont même accueillie! Une ambiance d’acceptation régnait autour de nous. Nous voulions faire partie de ce mouvement extraordinaire.
2. Quel est votre moment ou souvenir préféré d’Olympiques spéciaux?
L’un des moments dont je me souviendrai toujours a eu lieu lors d’une conférence sur le leadership à l’intention des athlètes. Chaque athlète devait livrer un discours pour achever le programme.
Un jeune homme très nerveux est monté sur le podium et a décrit ce que signifiait véritablement l’esprit sportif pour lui.
Il a raconté son expérience aux Jeux d’été d’Olympiques spéciaux Kamloops, où il a participé à une épreuve de relais en athlétisme. Ayant obtenu de très mauvais résultats à diverses épreuves, il avait l’impression de laisser tomber son équipe.
Comble de malheur, il a même échappé le bâton pendant le relais. Il était dévasté et absolument inconsolable.
Un athlète de l’équipe concurrente qui a été témoin de la scène s’est approché de lui, lui a tendu la main et lui a remis sa médaille d’argent.
Il lui a dit : « Je veux t’offrir ma médaille, parce que tu la mérites. »
L’athlète estimait que c’était là la plus grande preuve d’esprit sportif, et c’est avec grande fierté qu’il nous a montré la médaille. Tout le public a été profondément touché.
3. Pourquoi d’autres personnes devraient-elles participer au mouvement?
Je crois sincèrement que toute personne ayant une déficience intellectuelle a beaucoup à gagner de sa participation au mouvement d’Olympiques spéciaux. En plus de perfectionner leurs habiletés athlétiques, les athlètes rencontrent constamment de nouvelles personnes qui les acceptent véritablement pour qui ils sont.
J’ai vu des personnes timides et réservées, n’ayant jamais pratiqué un sport et ayant de la difficulté à se faire des amis, participer à nos programmes et se transformer en athlètes, en modèles pour leurs pairs et en bénévoles extraordinaires.
Pour la première fois, ils font partie d’un mouvement positif et peuvent améliorer les choses autour d’eux.
Mon fils Christian est l’une de ces personnes. Aujourd’hui, il agit en tant que porte-parole au nom des athlètes et a contribué à amasser des milliers de dollars pour nos programmes.
4. En quoi Olympiques spéciaux a-t-il changé votre vie?
Olympiques spéciaux a changé ma vie à bien des égards. J’ai maintenant la certitude que mon fils peut compter sur un réseau de personnes qui se soucient vraiment de lui, ce qui m’apporte un grand réconfort.
Je vois qu’il est heureux et dévoué et qu’il redonne au suivant – cela signifie beaucoup pour moi.
J’ai appris que chacun peut trouver sa place avec Olympiques spéciaux, peu importe ses habiletés athlétiques. C’est une grande famille qui s’occupe de tous ses membres.
Je ressens beaucoup de joie lorsque j’offre du temps aux athlètes, qui m’apportent beaucoup plus en retour.
5. Pourquoi faites-vous du bénévolat?
Je fais du bénévolat, car j’aime beaucoup voir des athlètes, des parents, des aidants et des bénévoles unir leurs forces pour soutenir une organisation qui valorise chaque membre de la collectivité.