UN LIEN EST ÉTABLI ENTRE LA PARTICIPATION À OLYMPIQUES SPÉCIAUX ET LA DIMINUTION DU RISQUE DE DIABÈTE CHEZ LES PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET DÉVELOPPEMENTALE
Le 3 juillet 2024 – TORONTO (Ontario)
Une nouvelle recherche menée par la Faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario et publiée dans Diabetic Medicine a révélé que la participation aux programmes d’Olympiques spéciaux est associée à un risque de diabète beaucoup plus faible chez les adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale (DID). L’étude, dirigée par Meghann Lloyd de la Faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario, s’est penchée sur l’état diabétique de plus de 35 000 jeunes adultes atteints d’une DID en Ontario de 1995 à 2015.
La nouvelle recherche à long terme au niveau de la population utilise la modélisation statistique des données d’inscription à Olympiques spéciaux et les dossiers médicaux administratifs conservés à l’ICES.. Les adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale ont été classés en deux groupes : les participants à Olympiques spéciaux et les non-participants. Les taux de diagnostic de diabète dans ces groupes ont été calculés et comparés sur une période de 20 ans, et les résultats qui en sont ressortis sont significatifs :
Selon cette étude, les adultes atteints d’une DID ayant
participé à Olympiques spéciaux affichent un taux de diabète de
15%
inférieur
à celui des adultes atteints d’une DID qui n’y ont pas participé,
sur une période allant jusqu’à 20 ans.
● Chez les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale (DID), on observe des taux de diabète plus élevés que dans la population générale.
● Olympiques spéciaux est une intervention relativement peu coûteuse (comparativement au coût du traitement du diabète), et nos résultats indiquent que la participation entraîne un effet important sur l’état de santé.
● L’âge, le sexe, le type de collectivité (rurale ou urbaine), la richesse et la morbidité des personnes n’ont aucunement influencé les résultats de l’étude.
● Au cours de la période de 20 ans, on a relevé chez les adultes atteints d’une DID n’ayant pas pris part à Olympiques spéciaux un taux de diabète de 11,01 pour 1 000 années‑personnes, comparativement à 8,41 pour 1 000 années-personnes chez les participants d’Olympiques spéciaux.
« C’est la première fois que nous disposons de données probantes très solides à l’échelle de la population qui soutiennent que la participation à Olympiques spéciaux entraîne des bienfaits importants pour la santé physique des adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale », a déclaré Meghann Lloyd, autrice principale et chercheuse à la Faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario. « Cette étude révolutionnaire démontre fortement que la participation à Olympiques spéciaux n’est pas qu’un simple loisir. Elle fournit des données convaincantes indiquant que la participation améliore considérablement l’état de santé, renforçant la notion que de tels programmes sportifs inclusifs sont essentiels au bien-être global des personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale. Les bienfaits pour la santé observés soulignent l’importance de soutenir et d’élargir l’accès à ces programmes. À la lumière de nos conclusions, nous préconisons l’adoption plus étendue d’Olympiques spéciaux en tant qu’élément essentiel des stratégies de santé publique visant à améliorer la qualité de vie de cette population. »
« C’est la première fois que nous disposons de données probantes très solides
à l’échelle de la population qui soutiennent que la participation à Olympiques spéciaux
entraîne des bienfaits importants pour la santé physique des adultes ayant
une déficience intellectuelle et développementale »
- Dr. Meghann Lloyd -
Autrice principale et chercheuse
La recherche montre que le faible niveau d’activité physique est l’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes adultes atteints d’une DID sont plus à risque de développer le diabète que leurs pairs sans DID. Olympiques spéciaux offre une occasion unique aux jeunes adultes atteints d’une DID d’améliorer leur niveau d’activité physique tout en ayant accès aux diverses évaluations de santé et ressources éducatives d’Olympiques spéciaux Canada. L’organisation leur permet en outre de tisser des liens sociaux dans une communauté inclusive. Par la comparaison des taux de diabète chez les participants d’Olympiques spéciaux à ceux des non‑participants, la recherche a permis de conclure que le risque de diabète était considérablement plus faible chez les premiers.
« Bien que nous observions directement depuis longtemps ces résultats positifs pour les athlètes d’Olympiques spéciaux, il est gratifiant qu’une étude vienne confirmer ce que nous avons toujours cru », a déclaré Gail Hamamoto, directrice générale d’Olympiques spéciaux Canada. « Étant donné que le diabète est l’une des maladies les plus répandues, les plus invalidantes et les plus coûteuses pour le système de soins de santé canadien, il est remarquable de constater les retombées d’Olympiques spéciaux. Cette nouvelle étude révèle que le risque que les athlètes d’Olympiques spéciaux développent le diabète est réduit de 15 % comparativement aux non-participants. Nous savons maintenant que la participation à nos programmes non seulement améliore le bien-être général de chaque athlète d’Olympiques spéciaux en faisant la promotion du bien-être physique, mental et émotionnel grâce à l’activité et à l’inclusion sociale, mais elle peut également entraîner des avantages socioéconomiques importants pour tous les Canadiens. »
« Bien que nous observions directement depuis longtemps ces résultats positifs
pour les athlètes d’Olympiques spéciaux, il est gratifiant qu’une étude
vienne confirmer ce que nous avons toujours cru »
- Gail Hamamoto -
Directrice générale, Olympiques spéciaux Canada
Les constatations convaincantes viennent appuyer le rôle essentiel des programmes d’activité physique communautaires inclusifs dans l’amélioration de la vie des personnes atteintes d’une DID. Olympiques spéciaux Canada demeure déterminé à élargir l’accès à ces programmes transformateurs, favorisant ainsi une société plus saine et plus inclusive pour tous.
LIRE L’ARTICLE ORIGINAL PUBLIÉ DANS
DIABETIC MEDICINE (EN ANGLAIS SEULEMENT)
HISTOIRES
Quand Isaiah John, ou « IJ » comme l’appellent ses amis, s’est joint à Olympiques spéciaux en 2003 à l’âge de 16 ans, il n’avait aucune idée à quel point sa vie allait changer. Initié au programme par un travailleur de soutien, IJ a décidé d’essayer d’abord le hockey en salle. Dès le premier entraînement, il est tombé amoureux du jeu.
Peu de temps après, IJ s’est heurté à un défi de taille. À 18 ans, on lui a diagnostiqué un diabète de type 2 génétique. « Quand j’ai reçu le diagnostic, j’étais tellement troublé », se souvient IJ. « Il était tellement difficile d’expliquer aux autres que j’éprouvais de la difficulté à contrôler mon taux de sucre. Je me réveillais, tout excité de commencer ma journée, mais c’est après le déjeuner que je pouvais savoir comment se déroulerait le reste de la journée. C’est un combat chaque jour, mais la chose la plus utile a été d’établir une routine. »
Bien qu’une nouvelle étude montre une réduction de 15 % du taux de diabète chez les adultes atteints d’une déficience intellectuelle et développementale et ayant participé à Olympiques spéciaux, l’histoire d’IJ est un exemple de la façon dont la participation à ces programmes peut aussi aider à gérer la maladie. Olympiques spéciaux ne se résume pas au sport; l’organisation propose une approche holistique du bien-être qui englobe l’activité physique, l’éducation en matière de santé et de nutrition et l’inclusion sociale.
« Même s’il est possible de combattre cette maladie, il est toujours utile de recevoir du soutien », dit IJ. « Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas aussi confiant et je n’avais pas de routine, mais en vieillissant, j’ai trouvé le mode de vie qui fonctionne pour moi – et c’est grâce à Olympiques spéciaux, à l’activité physique et à une saine alimentation. »
« Même s’il est possible de combattre cette maladie,
il est toujours utile de recevoir du soutien. »
- Isaiah John -
Athlète d’Olympiques spéciaux
Bien qu’il ait commencé avec le hockey en salle, IJ se passionne maintenant pour la balle molle. Pendant près de 20 ans, il a joué avec l’équipe des Blue Jays du Centre-Toronto d’Olympiques spéciaux et a remporté plusieurs médailles d’or. Sa participation lui a par ailleurs donné confiance pour se joindre à d’autres ligues mixtes dans sa collectivité. Il fait de l’activité physique quatre jours par semaine et, quand il a des jours de congé, cela lui manque. « Plus je suis actif, plus il est facile de gérer mon taux de sucre. Je dois aussi adopter un certain type d’alimentation pour pouvoir maintenir mon style de vie, qui est bien plus que cela. Je dirais qu’il s’agit d’une façon de vivre. Mes sports me motivent à continuer de manger sainement pour pouvoir donner le meilleur de moi-même. »
Il y a eu des difficultés en cours de route. IJ se souvient d’un tournoi au cours duquel il a oublié de manger avant de jouer. « J’ai réussi à jouer le premier match, mais j’ai failli m’évanouir à quelques reprises. Si mon taux de sucre baisse, je secoue parfois beaucoup la tête. Si mes entraîneurs ou mes coéquipiers le remarquent, ils s’occupent de moi. Ce jour-là, mes entraîneurs se sont assurés que je puisse consulter un médecin et que j’aie quelque chose à me mettre sous la dent. Ils ont également soutenu ma décision de me retirer pour l’après‑midi. Il faut parfois savoir quand s’arrêter. Dans ces cas, il est bon de recevoir l’appui de son équipe. Au fil des ans, j’ai rencontré beaucoup de personnes sur lesquelles je peux compter grâce à Olympiques spéciaux. »
L’histoire d’IJ témoigne du pouvoir transformateur d’Olympiques spéciaux. La structure et le soutien l’ont aidé à gérer sa santé, tant sur le plan physique qu’émotionnel. « J’ai eu des pics au fil des ans – beaucoup de hauts, mais aussi des bas où j’étais dépourvu d’énergie – et quand j’en parlais à mes médecins, ils m’encourageaient toujours à continuer à prendre soin de moi, à pratiquer des sports et à bien me nourrir. Mais c’est grâce à ma propre volonté et au soutien de ma famille et de mes amis à Olympiques spéciaux que je continue de prendre les mesures qui s’imposent. »
Il milite fortement pour que d’autres personnes ayant une déficience intellectuelle ou développementale, qu’elles aient reçu un diagnostic de diabète ou non, puissent profiter du Programme Athlètes en santé d’Olympiques spéciaux et d’autres ressources en nutrition. « Nous avons même demandé à un expert de se joindre à nous dans le cadre d’un entraînement et de donner une formation sur la saine alimentation des sportifs. C’était vraiment bien », raconte-t-il.
Il ajoute qu’Olympiques spéciaux est sa motivation première. « J’essaie de rester actif et en bonne santé afin de pouvoir jouer le plus longtemps possible, à mon plein potentiel. Parce que c’est ce que je veux faire pendant longtemps. » Pour IJ, faire partie d’Olympiques spéciaux va au-delà de la simple pratique de sports : c’est faire partie de quelque chose de plus grand. « Je dois sortir de la maison et faire une activité; c’est le volet le plus important de ma routine. »
En outre, IJ parle ouvertement de ses anciens combats contre sa dépendance aux drogues et à l’alcool. Il espère que son histoire inspirera d’autres personnes. « Je traversais une période difficile, notamment sur le plan de la santé... Et je croyais simplement que ma situation ne pouvait pas s’aggraver. Et c’était pourtant possible. » Grâce à la bienveillance et au soutien de ses amis d’Olympiques spéciaux, IJ est sobre depuis 2015. « Remplacez vos dépendances malsaines par des dépendances saines. Je dis toujours aux gens que la vie me rend euphorique maintenant – j’adore le sport. La situation s’améliorera. Trouvez votre communauté et développez une passion qui s’inscrit dans un mode de vie sain. Vous n’avez pas à agir en solitaire. »
En réfléchissant à son parcours avec Olympiques spéciaux, IJ déclare : « Les gens me demandent toujours pourquoi je reviens à la même équipe saison après saison et je leur dis simplement que c’est le clou de ma semaine. J’aime vraiment ça. Je me sens en meilleure santé et j’ai une plus grande estime de moi-même. Olympiques spéciaux est ma deuxième résidence, et ce, depuis plus de 20 ans. »
Participez
Bien que les athlètes soient généralement assez occupés, il serait difficile de trouver quelqu’un ayant un horaire plus chargé que Gregory.
Athlète d’Olympiques spéciaux, il pratique le golf, la balle molle, l’athlétisme, la pétanque, la raquette, le hockey en salle, la natation et le basketball. Comme si cela ne suffisait pas, il s’intéresse aussi au curling. Il s’adonne à toutes ces activités malgré le fait qu’il est atteint de diabète juvénile. En raison de son affection, l’activité physique peut être difficile, surtout lorsque son taux de glycémie est faible.
Gregory a constaté que les sports l’aident non seulement à créer des liens, mais à soulager également les symptômes du diabète.
« Quand je pratique des sports d’Olympiques spéciaux, je remarque que mon taux de glycémie diminue. J’ai donc besoin d’une moins grande quantité d’insuline, ce qui est une bonne chose. »
- Gregory -
Athlète d’Olympiques spéciaux
« Quand je pratique des sports d’Olympiques spéciaux, déclare Gregory, je remarque que mon taux de glycémie diminue. J’ai donc besoin d’une moins grande quantité d’insuline, ce qui est une bonne chose. »
Une nouvelle étude vient étayer l’expérience de Gregory. Les chercheurs affirment que la participation à des sports d’Olympiques spéciaux réduit de 15 % le risque, pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou développementale, de développer le diabète [ajouter un hyperlien à l’article ici]. Même si Gregory est déjà atteint d’un type de diabète incurable, sa participation à Olympiques spéciaux lui a néanmoins permis d’améliorer considérablement son état de santé physique et mentale.
Tout a commencé quand il avait huit ans et qu’il éprouvait de la difficulté à se lier d’amitié avec les autres enfants à Arnprior. C’est ce qui a motivé Vicki, sa mère, à mettre sur pied un programme d’Olympiques spéciaux. Maintenant, 24 ans plus tard, Arnprior compte environ 65 athlètes qui participent régulièrement à des sports d’Olympiques spéciaux aux côtés de Gregory.
« Je veux que cette petite communauté continue d’exister, indique Vicki, qui agit à titre d’entraîneuse pour 10 sports de l’organisme. Nous manquons de bénévoles, mais pas d’athlètes. J’emmène donc Gregory avec moi. »
Vicki est une infirmière à la retraite, qui a œuvré à l’hôpital d’Arnprior. Elle dit que le processus visant à s’assurer que Gregory reçoive la bonne quantité d’insuline chaque jour fut une courbe d’apprentissage, malgré le fait que ses connaissances médicales aient été incroyablement utiles.
Gregory ajoute que, pour demeurer en bonne santé, il possède une pompe à insuline, qui doit être changée tous les trois jours, et un autre dispositif qui l’aide à mesurer son taux de glycémie. Selon le taux de glucose dans le sang de Gregory, le dispositif modifiera la quantité d’insuline à lui donner chaque jour.
Gregory explique que, lorsque son taux de glycémie devient trop élevé, il doit marcher ou faire de l’exercice pour l’abaisser. En revanche, lorsque son taux est trop faible, il doit manger ou boire quelque chose de sucré comme du jus.
Étant donné que les différences dans son niveau d’activité et l’alimentation peuvent éventuellement avoir une incidence négative sur son taux de glycémie, il est important que Gregory et sa mère planifient à l’avance. Vicki indique que Gregory a une plus grande liberté par rapport à son alimentation lorsqu’il fait du sport.
« Il aime avoir une routine, explique-t-elle. Nous espérons qu’il ne pleuvra pas ce soir [sa pratique sera annulée], parce que cela limite les aliments qu’il pourra manger au souper. »
Gregory ne participe pas à Olympiques spéciaux uniquement parce que les sports allègent ses symptômes de diabète et lui permettent de grignoter sans culpabilité. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, il est un fier collectionneur de médailles, toutes remportées grâce aux sports qu’il pratique. Elles sont presque trop nombreuses pour qu’on les dénombre. Récemment, Gregory a nagé aux Jeux provinciaux du printemps de 2024 à Waterloo. Il a gagné deux médailles d’or, en plus d’une médaille d’argent et d’une médaille de bronze.
Au-delà des éloges et des améliorations à son physique, Gregory continue de pratiquer des sports d’Olympiques spéciaux d’Arnprior pour une autre raison. C’est en fait la même raison pour laquelle toute cette histoire a commencé.
« Je noue des liens d’amitié et cela me rend heureux, déclare-t-il. Je m’amuse beaucoup. Je me sens aussi en meilleure santé quand je fais du sport. »
Entrevue
Que signifient les résultats de la recherche pour Olympiques spéciaux?
Cette recherche a révélé une réduction de 15 % du nombre de diagnostics de diabète chez les adultes atteints d’une déficience intellectuelle et développementale ayant participé à Olympiques spéciaux qui ont fait l’objet d’un suivi pendant 20 ans ou moins, comparativement aux adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale qui n’ont pas participé aux programmes d’Olympiques spéciaux.
La plupart des programmes d’Olympiques spéciaux sont récréatifs et donnent l’occasion de s’entraîner et de participer régulièrement à des compétitions à l’échelle locale. Ils sont donc très accessibles pour les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale. En plus de proposer des activités physiques et sportives, Olympiques spéciaux met également l’accent sur l’inclusion et l’acceptation dans le cadre de ses volets sociaux et de promotion de la santé, le tout à faible coût ou sans frais pour les participants. Olympiques spéciaux est unique en ce sens que les participants peuvent s’y joindre à n’importe quel moment de leur vie et qu’aucun niveau de compétence préalable n’est exigé pour être admis. Les résultats de cette étude montrent que la participation à Olympiques spéciaux entraîne des bienfaits pour la santé.
C’est la première fois que nous disposons de données probantes très solides, au niveau de la population, qui établissent un lien entre la participation à Olympiques spéciaux et la santé physique des adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale. Par conséquent, la participation à Olympiques spéciaux sera bénéfique pour votre santé, en plus d’être une occasion de vous amuser, de rencontrer de nouvelles personnes, de nouer des liens, de participer à des compétitions et de pratiquer des sports.
Pourquoi cette étude est-elle importante?
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un taux de sucre dans le sang au-dessus des valeurs normales parce que l’organisme est dans l’incapacité de produire, ou d’utiliser correctement, de l’insuline. Il peut entraîner de graves complications de santé. Le diabète de type 2 est plus répandu chez les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale et est plus difficile à gérer. Il est donc très important d’essayer de l’éviter.
Tout porte à croire que l’activité physique est un moyen efficace de prévenir le diabète de type 2 au sein de la population générale, et selon ce rapport de recherche publié récemment, le taux de diabète peut véritablement diminuer chez les adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale qui participent à Olympiques spéciaux.
Qu’est-ce qui vous a motivée à travailler avec Olympiques spéciaux et à valider les retombées de l’organisation sur la vie des personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale?
Je suis professeure de kinésiologie et je me concentre sur l’activité physique et la santé des personnes vivant avec un handicap. Je connais vraiment bien les avantages de la participation à une activité physique ou à un sport pour une personne ayant une déficience intellectuelle ou développementale. Je me suis toujours intéressée aux façons de faire participer les personnes vivant avec un handicap aux activités physiques afin qu’elles puissent tirer profit de tous les bienfaits qui y sont associés. Parmi les avantages, mentionnons la vie sociale, les gains sur le plan cognitif, les possibilités d’exploiter ses talents, ainsi que l’amélioration de la forme physique, de l’état de santé et du bien-être en général. Olympiques spéciaux Canada est un chef de file dans le domaine de la promotion du sport, de l’activité physique et de la santé chez les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale, et je suis honorée d’avoir collaboré avec Olympiques spéciaux Canada dans le cadre de divers projets tout au long de ma carrière.