Tommy MacGuigan, de Charlottetown, est l’athlète d’Olympiques spéciaux Île-du-Prince-Édouard ayant la plus longue carrière au sein du mouvement.
En effet, il est devenu athlète de sa section provinciale avant même qu’elle ne soit officiellement fondée en 1982.
« La section n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui – elle était toute petite », se souvient M. MacGuigan, âgé de 56 ans, à propos de ces années-là.
Il avait environ 20 ans lorsque sa mère l’a encouragé à essayer le programme informel, au début des années 1980. Il s’est inscrit au hockey intérieur, et il a aussitôt été conquis. Depuis, il a essayé tous les sports, mais il se concentre surtout sur le hockey intérieur et le softball.
Il a participé à ses premiers Jeux d’Olympiques spéciaux Canada en 1984 à Toronto, puis en 1986 à Calgary, et encore en 1989, en 1992, en 1996, et aux Jeux suivants. Il a remporté avec son équipe de softball une médaille de bronze aux Jeux mondiaux d’été 2011 d’Olympiques spéciaux à Athènes.
Avec près de quatre décennies de compétitions d’Olympiques spéciaux à son actif, il n’envisage pas de prendre sa retraite. En fait, M. MacGuigan prendra part à ses 18e Jeux nationaux à Thunder Bay, où il participera avec son équipe de hockey intérieur aux Jeux d’hiver d’Olympiques spéciaux Canada 2020 en février.
« Olympiques spéciaux, c’est avant tout une famille », affirme M. MacGuigan. « Les programmes m’ont permis de me faire de nouveaux amis et de voyager. »
L’entraîneur de hockey intérieur de Charlottetown, Peter Howatt, a rencontré M. MacGuigan il y a 30 ans, lorsqu’il a commencé à entraîner.
« En tant qu’entraîneur, on se lance dans le mouvement d’Olympiques spéciaux en pensant que l’on aidera ces athlètes, qu’ils ont besoin de soutien », se rappelle M. Howatt. « Or, Tommy et quelques autres athlètes m’ont fait découvrir ce dont ils étaient capables, leurs compétences et tout ce qu’ils ont à offrir. »
Au fil des ans, M. MacGuigan est devenu un leader naturel et le bras droit de M. Howatt.
« Nous comptons sur lui pour assumer un rôle de leader au sein de l’équipe en aidant à coordonner les athlètes, à diriger les séances d’échauffement et d’entraînement, ainsi qu’à communiquer à ses coéquipiers ce que nous nous attendons d’eux », ajoute-t-il. « Quand il parle, les athlètes l’écoutent. Il est un modèle de rôle qu’ils admirent tous. »
Plus qu’un leader au sein de ses équipes, M. MacGuigan a une influence sur tous les athlètes d’Olympiques spéciaux Île-du-Prince-Édouard. Il leur sert d’exemple en se portant bénévole lors de collectes de fonds et d’événements communautaires, en faisant des présentations dans les écoles pour promouvoir le mouvement, et en menant une vie saine et active qui intègre l’activité physique et une alimentation équilibrée.
« Son rôle d’ambassadeur d’Olympiques spéciaux s’étend au-delà du terrain de jeu », souligne Genna Phelan, coordonnatrice de programme d’Olympiques spéciaux Île-du-Prince-Édouard. «
Son éthique de travail et sa détermination sont sans pareil et l’âge n’est pas un facteur pour lui, car il continue d’être un exemple pour les nombreuses générations qui suivent dans sa foulée. »
Le dévouement inébranlable de M. MacGuigan durant les 40 dernières années lui ont valu le Prix d’excellence Dr Frank Hayden pour l’ensemble de la carrière sportive 2109 d’Olympiques spéciaux Canada.
Ce prix portant le nom du Dr Frank Hayden, médecin ontarien dont les recherches ont étayé la fondation du mouvement d’Olympiques spéciaux il y a 50 ans, est décerné à un athlète qui a le mieux incarné l’esprit, la philosophie et les objectifs du mouvement d’Olympiques spéciaux au cours de sa carrière sportive.
L’entraîneur Peter Howatt a dit qu’il ne pouvait pas imaginer un athlète qui mérite autant ce prix prestigieux.
« Il incarne tout ce que cela signifie d’être un athlète d’Olympiques spéciaux », souligne M. Howatt. « Le serment des athlètes se dit comme suit “Que je sois victorieux, mais si je n’y parviens pas, que je sois courageux dans l’effort”, et Tommy honore intégralement ce serment, à chaque instant. »
M. MacGuigan se rendra à Toronto avec son épouse Jennifer, qu’il a rencontrée par l’entremise d’Olympiques spéciaux, le 14 novembre pour recevoir son prix.