À l’occasion de la Semaine nationale de la police, qui se déroule du 10 au 16 mai, nous remercions nos 13 577 membres de la Course au flambeau des agents de la paix (CFAP) de partout au Canada en présentant certaines de leurs histoires. Ces agents de la paix canadiens mettent de leur temps personnel au service d’Olympiques spéciaux pour sensibiliser le public et amasser des fonds essentiels. La CFAP est le plus important organisme communautaire de sensibilisation et de collecte de fonds au profit d’Olympiques spéciaux dans le monde. Profitons de cette occasion pour souligner le rôle extraordinaire des agents de la paix dans la vie des athlètes et des familles d’Olympiques spéciaux.
À LA RENCONTRE DU DIRECTEUR PROVINCIAL DE LA CFAP DE L’ALBERTA, BRAYLON HYGGEN
1. Quel est votre rôle par rapport à l’application de la loi?
Je suis actuellement affecté à l’Unité canine du Service de police de Lethbridge, où je travaille avec le chien policier Myke. Myke est un malinois de 5 ans qui participe à de nombreux événements de la CFAP.
2. Quand et pourquoi êtes-vous devenu agent de la paix?
Je suis agent de police depuis 2008. Je suis entré dans les forces policières sur le tard, à l’âge de 35 ans, et je voulais m’investir davantage dans ma collectivité.
3. Qu’aimez-vous de votre travail?
Je me suis toujours intéressé à l’aspect communautaire du métier. En travaillant avec l’Unité canine, j’ai l’occasion de faire des présentations dans les écoles et à d’autres groupes communautaires. J’ai également passé cinq ans au sein de l’Unité de police du centre-ville, où j’ai travaillé avec des partenaires communautaires. C’est gratifiant d’établir des relations de confiance avec des personnes qui, normalement, ne font pas confiance à la police.
4. Quel a été le moment fort/préféré de votre carrière?
Lorsque je suis entré en fonction, mon objectif de carrière était de devenir maître-chien. J’ai présenté ma candidature pour me joindre à l’Unité en 2016 et j’ai obtenu le poste. Devenir maître-chien a été le point marquant de ma carrière.
5. À quel titre participez-vous à la CFAP?
J’ai été nommé directeur provincial de la CFAP de l’Alberta en janvier 2020.
6. Quand et pourquoi avez-vous commencé à vous impliquer auprès d’Olympiques spéciaux/de la CFAP?
En 2010, on m’a demandé de participer à une course au flambeau communautaire. À l’époque, je n’avais aucune idée de ce qu’était la CFAP ni Olympiques spéciaux, mais comme j’aimais courir, j’ai accepté. J’ai commencé à faire du bénévolat et à rencontrer des athlètes locaux. Ces derniers avaient toujours un grand sourire aux lèvres; leur bonheur était contagieux. En 2012, j’ai participé à la dernière étape de la CFAP pour les Jeux d’hiver d’Olympiques spéciaux Canada à St-Albert, en Alberta. À la Cérémonie d’ouverture, je me tenais à côté d’un jeune homme qui encourageait les athlètes. Il ne participait pas aux Jeux, mais encourageait les athlètes de chaque province qui faisaient leur entrée. Il démontrait le vrai sens de l’esprit sportif, et c’est grâce à lui si j’ai été conquis et que je m’implique encore aujourd’hui.
7. Quel est votre moment/souvenir préféré par rapport à Olympiques spéciaux/la CFAP?
En 2017, la ville de Medicine Hat, en Alberta, a accueilli les Jeux d’été provinciaux. J’ai eu l’honneur de porter la Flamme de l’espoir de la CFAP jusqu’à la cérémonie d’ouverture avec mon partenaire, le chien policier Myke. Pour couronner le tout, mon équipe de basketball a remporté la médaille d’or.
8. Comment Olympiques spéciaux et la CFAP ont-ils changé votre vie?
Travailler avec des athlètes me permet d’échapper aux aspects négatifs de mon métier. J’aime regarder les athlètes participer à des événements. Peu importe les adversaires ou les vainqueurs, les deux équipes s’amusent. Cela m’aide à apprécier les petites choses.
9. Qu’est-ce qui vous a incité à donner également de votre temps comme entraîneur?
En 2014, un membre du conseil d’administration d’Olympiques spéciaux Lethbridge m’a demandé si je voulais participer à un programme sportif en tant qu’entraîneur. Le seul sport que je connaissais suffisamment pour être en mesure de l’enseigner était le basketball. Comme Olympiques spéciaux Lethbridge n’avait pas d’équipe de basketball, j’ai commencé à entraîner une toute nouvelle équipe en janvier 2015. Le nombre d’athlètes ne cesse de croître, et nous en sommes maintenant à notre sixième année. Nous attendons avec impatience de prendre part à nos deuxièmes Jeux provinciaux en 2021. J’ai vu de première main comment les efforts de collecte de fonds et de sensibilisation de la CFAP auprès du public profitent directement à Olympiques spéciaux.
10. Pourquoi d’autres agents de la paix devraient-ils participer à la CFAP?
Faire sourire les athlètes est pour moi une récompense indescriptible. Je vis des expériences mémorables lorsque je m’assis dans une cellule de prison lors d’événements « Libérez nos agents » ou lorsque des athlètes m’accrochent une médaille au cou à la fin d’une course. Je garde de bons et de mauvais souvenirs de mon métier de police, mais la CFAP ne m’en laisse que des bons. La CFAP nous donne l’occasion de vivre des moments mémorables et de tisser des liens avec des responsables de l’application de la loi de partout dans le monde.