Al Dyer with a Special Olympics swimmer

Bien qu’il compte parmi les bénévoles d’Olympiques spéciaux Saskatchewan depuis bientôt vingt ans, Al Dyer, résident de Prince Albert, n’avait jamais vraiment pu mettre le doigt sur ce qui avait allumé sa passion pour le mouvement.

Son premier contact avec Olympiques spéciaux remonte à 2002, quand on l’engage pour gérer les jeux nationaux à Prince Albert. 

« L’expérience a été tellement positive, que le passage au bénévolat est venu tout naturellement », raconte Dryer.

En 2004, Dryer entre au conseil d’administration d’Olympiques spéciaux Saskatchewan. La section vit des temps difficiles : on est sans direction générale et le conseil est « désorganisé ».

Heureusement, on forme une équipe d’élite, dont fait partie Dyer, qui tire Olympiques spéciaux Saskatchewan de son mauvais pas et en fait la section vigoureuse qu’elle est aujourd’hui, avec un effectif supérieur à 2 200 athlètes partout dans la province.

Dyer a occupé bon nombre de postes bénévoles, d’administrateur à employé de mission, et a voyagé dans tout le pays avec Équipe Saskatchewan. Sa flamme pour le mouvement n’a jamais vacillé, mais il n’avait pas compris pourquoi jusqu’à ce qu’il y a quelques années.

Al Dyer's sister Eloise holds a teddy bear in an old photo.
Al Dyer's sister Eloise.

Dyer a grandi avec une sœur adoptive appelée Eloise, atteinte du syndrome d’alcoolisation fœtale. Des complications l’ont emportée il y a quelques années. Quand son frère est allé enlever ses effets personnels du foyer de groupe dans lequel elle résidait, il est tombé sur des trophées et des médailles de quilles d’Olympiques spéciaux. Même si le frère et la sœur se voyaient au moins une fois par semaine, ils n’avaient jamais abordé la pratique sportive d’Eloise. Ce fut une révélation pour le bénévole de longue date.

« Je ne savais pas du tout qu’elle faisait partie du mouvement, se rappelle Dyer. Ça signifiait beaucoup pour moi, qui connaissais déjà la valeur d’Olympiques spéciaux dans la vie de tant d’athlètes. »

En effet, le bénévole avait vu à l’œuvre de ses yeux le pouvoir transformateur et la joie du sport, les possibilités que le mouvement offrait, en sport comme dans la vie, aux personnes nées avec une déficience intellectuelle.

« [Cette découverte] a comme cristallisé l’importance d’Olympiques spéciaux et j’ai réalisé que ça expliquait probablement pourquoi j’avais une telle affinité avec le mouvement et les gens qui en font partie », explique Dyer.

Encore aujourd’hui, la collection de trophées et de médailles d’Eloise trône sur le bureau de son frère. « Je les regarde tout le temps, confie-t-il. Ça me touche beaucoup de savoir que des bénévoles et des entraîneurs ont donné de leur temps pour l’aider à vivre une belle expérience et à faire partie d’un groupe. Je suis heureux qu’elle ait eu quelque chose comme ça dans sa vie. »
Comme tant d’autres bénévoles d’Olympiques spéciaux, Dyer estime que le mouvement lui apporte beaucoup plus que ce qu’il y investit.

« Ne serait-ce que par le nombre de personnes que j’ai eu la chance de rencontrer – athlètes, entraîneurs, bénévoles –, précise-t-il. Nous avons en commun d’être là pour les bonnes raisons. Les athlètes, peu importe d’où ils viennent, transpirent le même esprit et la joie du sport. »

« C’est quelque chose qui unit les gens d’un bout à l’autre du pays, poursuit Dyer, un esprit qui vous colle à la peau et qui se répercute dans votre vie de tous les jours. »

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